C’est en 1992 que Christian Louboutin lance sa marque éponyme de
chaussure de luxe aux fameuses semelles rouges. Le succès est si
fulgurant que Christian Louboutin dépose un brevet pour sa semelle
rouge, devenant ainsi sa marque de fabrique. Sauf que 17 ans plus tard,
voilà que cette signature ne lui est plus propre. À qui la faute ?
L’affaire remonte à avril dernier à New York, la maison concurrente
Yves Saint Laurent sort sa collection Croisière avec - justement ! - des
chaussures à semelles rouges. Louboutin porte plainte contre YSL pour
« plagiat » et « concurrence déloyale ». Il exige à ce que les
chaussures YSL soient retirées des vitrines et 1 million d’euros en
dommages et intérêts.
Quatre mois après le début du procès, la justice américaine a rejeté
la plainte de Christian Louboutin. Le juge Victor Marrero, chargé de
l’affaire, a estimé en effet l’importance de ces semelles rouges pour la
marque Christian Louboutin mais que, en matière de mode, une seule
couleur ne pouvait être utilisée telle une marque déposée.
Voici les propos explicatifs du juge : « compte tenu du fait que
dans l’industrie de la mode, la couleur a des fonctions esthétiques et
ornementales décisives pour alimenter la compétition, le tribunal estime
qu’il est difficile pour Louboutin de prouver que les semelles rouges
jouissent de la protection d’une marque déposée ».
Christian Louboutin et ses avocats s’estiment « très déçus » de la
décision du juge et étudient « toutes les options possibles ». Affaire
suivre…
samedi 24 septembre 2011
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